Lorsque vous prenez de l’âge et que vous avez besoin de rentrées d’argent supplémentaires pour profiter de votre retraite, vous pouvez envisager une vente en viager si vous possédez un bien immobilier. Découvrez en quoi cela consiste.
Les principes du viager
Le propriétaire, dit crédirentier, cède son bien immobilier à l’acheteur, dit débirentier. En contrepartie du bien, le débirentier lui verse un bouquet suivi de rentes viagères.
Le bouquet est versé une seule fois, au moment de la signature du contrat. Son montant équivaut à 25-40 % de la valeur vénale du bien.
Les rentes viagères sont, quant à elles, versées jusqu’au décès du crédirentier. Leur montant de base est calculé selon la formule : (valeur vénale-bouquet) / espérance de vie du crédirentier en mois. Les rentes sont ensuite réactualisées tous les ans pour évoluer en fonction de l’augmentation du coût de la vie.
Les avantages du viager
Le viager offre une facilité de paiement intéressante au débirentier surtout si la transaction ne prévoit pas le versement d’un bouquet. Il faut seulement bien calculer l’espérance de vie du crédirentier, car s’il meurt plus tard que prévu, l’acheteur devra continuer de payer les rentes plus longtemps. En conséquence, il achète le bien à un prix bien plus élevé que sa valeur vénale.
Pour le crédirentier, la vente d’une maison à Breteil apporte de nombreux avantages lorsqu’elle se fait en viager. Le bouquet lui apporte un capital important à réinvestir. Les rentes lui garantissent un supplément de revenus à vie. Les sommes qui lui sont versées bénéficient d’avantages fiscaux intéressants. Il a la possibilité de rester vivre dans la maison s’il choisit un viager occupé. Il met son conjoint à l’abri du besoin, parce que s’il meurt le premier, son conjoint survivant perçoit les rentes à sa place.