Certains acheteurs prennent l’initiative de faire des diagnostics contradictoires avant l’achat d’un appartement à Breteil, surtout lorsqu’il s’agit d’un bien ancien. C’est une bonne initiative, mais qui a cependant un coût. À quoi servent ces expertises et devez-vous ou non en planifier ?
Qu’entend-on par diagnostics contradictoires ?
Il s’agit des mêmes diagnostics techniques que ceux rassemblés dans le DDT (dossier de diagnostics techniques), mais qui sont réalisés à la demande de l’acheteur. Ceux du DDT sont effectués sur ordre du propriétaire-vendeur.
Quel est l’intérêt des diagnostics contradictoires ?
Ils servent à vérifier la véracité des premiers diagnostics réalisés. On peut les qualifier de contre-expertises. Ils permettent aux acheteurs de s’assurer qu’aucune information importante n’a été omise par les premiers rapports présentés par le vendeur.
Quand faut-il réaliser des diagnostics contradictoires ?
La réalisation des diagnostics contradictoires n’est pas une obligation pour l’acheteur. Cependant, pour se protéger d’éventuels vices cachés, il peut engager d’autres diagnostiqueurs certifiés pour refaire les mêmes expertises ou quelques-unes d'entre elles. Puisqu’il s’agit de vérifications essentielles, il vaut mieux les planifier :
Avant la signature de l’acte de vente définitif. Ainsi, en cas d’erreurs préjudiciables, vous pouvez renégocier le prix de vente ou annuler la transaction. Si vous avez droit à un délai de rétractation, profitez de ce sursis pour les planifier.
Au cours des 12 mois qui suivent la signature de l’acte de vente. Si l’achat a déjà été conclu, vous disposez de la première année après la signature du contrat pour planifier les contre-expertises. Si des erreurs importantes sont constatées, vous pouvez vous retourner contre le vendeur et obtenir réparation. Il est même possible de tout annuler si les défauts cachés rendent le bien impropre à son utilisation.